24/10/2012 - SCPI PrimoPierre - Primorial REIM - Investissement Social - Acquisition -


Il faut un peu avoir l’esprit d’un pionnier pour lancer la première SCPI thématique de la place. En créant Primovie, la première SCPI de revenu dédiée à la démographie en France, Primonial REIM se pose clairement en « précurseur ». Cette SCPI est le premier véhicule grand public à proposer un « investissement immobilier socialement utile, un thème jusqu’ici réservé aux institutionnels », comme se plaît à le souligner Laurent Fléchet, directeur général délégué du groupe Primonial, en charge de l’activité immobilière.


Primonial REIM a acquis l’ensemble immobilier « Le Millenium » cours Albert Thomas, à Lyon (3e), pour 15,5 M€. Il abrite notamment l’Ecole Sciences-U.


« Les particuliers ont une attente très forte à l’égard des SCPI, surtout celles de rendement. Mais en France, il n’y a que des SCPI diversifiées en bureau ou en commerce, et rien d’autre », rappelle Laurent Fléchet, directeur général délégué de Primonial. Quand bien même certains marchés pourraient se révéler très stratégiques : ceux liés à la démographie par exemple. « Les SCPI investissent généralement sur du long terme, 10 ou 15 ans. Nous devons tenir compte des tendances sociétales : le vieillissement de la population, le manque de places en crèche, les financements publics toujours plus restreints… » Primovie a ainsi pris le parti d’investir sur des biens dont les locataires exercent, au moment de l’acquisition, une activité dans les domaines de la santé et de l’éducation. En d’autres termes, des écoles, des crèches, des cabinets médicaux, des laboratoires d’analyse, des centres de dialyse, des résidences étudiantes, des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)… « Il y a un engouement certain pour ce type d’actifs, dont les activités, portées par la démographie, sont croissantes et relativement épargnées par les cycles économiques », assure Laurent Fléchet. 


Convaincre des particuliers de placer leurs capitaux dans des actifs moins connus et moins maîtrisés que les commerces ou les bureaux est assurément audacieux. « Mais nous sommes convaincus de la demande du marché », lance Laurent Fléchet, qui assure avoir déjà reçu des marques d’intérêt de la part de mutuelles et de structures issues du monde associatif. « Nous visons une collecte de 100 M€ sur les deux premières années et ciblons, dans un premier temps, des actifs de taille réduite, entre 800 000 € et 10 M€. » Exemples : un centre de formation de 4 000 m2, situé cours Albert Thomas, Lyon (3e) et qui accueille l’Ecole Sciences-U ; la crèche « Les Petites Canailles », à Vincennes (94) ou un cabinet médical de 970 m2 à Cergy (95). « Nous nous positionnerons sur des actifs de plus grande taille, comme des Ehpad ou des cliniques, lorsque nous aurons atteint 350 M€ de capitalisation. »



Quant à la performance que peut atteindre un tel véhicule, Laurent Fléchet mise sur un taux de 5,10 % net par an, voire plus « les activités n’étant pas corrélées aux cycles économiques. Le profil de performance de Primovie est plus défensif et plus diversifié que nos SCPI investies dans le bureau ou le commerce », conclut-il, résolument optimiste.

 

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